Elle bidouille, elle cherche, elle se questionne, elle questionne l'image. Autodidacte de formation. C'est peut-être pour ça et tant mieux.

Cinéaste d'un cinéma sans auteur, cinéaste des processus, ici, elle a mis de côté l'éducation populaire et le documentaire social, elle a voulu parler d'elle et surtout ne pas s'emmerder avec trop de technique. Pour tourner les images, un smartphone et c'est tout. Elle s'est quand même rajouté, après coup, un peu de taf technique, parce qu'elle aime découvrir: le vjing, le mapping et la régie lumière. De son parcours, il reste son envie de bousculer par le biais de l'image et du son, alors elle est bien contente d'avoir rencontré John Beurk et ses coups de gueule.