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John Beurk

Depuis longtemps il essaye de comprendre et nommer sa colère, de s’en libérer, d’en faire quelque chose de beau. Longtemps il a fait ça dans son petit coin, dans des cahiers ou sur un violon.

Et puis il a fait ça à plusieurs, ça permet de se cacher derrière son rôle dans le groupe. Ça lui a laissé le temps de s’autoriser à lâcher le violon et de déconstruire un peu plus sa formation classico-chrétienne pour se reconstruire une approche anarco-expérimentale, avec de l’électrique, de l’improvisation et des bruits aussi. Ne plus se cacher. Il commence même à dire quelques mots de lui. Et puis un jour il rencontre E.T. et ses hors-cadre. Elle veut bien se jeter avec lui à l’intérieur de sa poésie, en extraire une pensée politique aussi. On se libère jamais tout seul.

Tu viens ?

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